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Le danger des etiquettes

Il devient facile maintenant avec toutes les informations disponibles de s’improviser psychologue, thérapeute ou coach.

Il est tentant de diagnostiquer, d’étiqueter, quelqu’un ou soi-même après avoir lu quelques articles en ligne ou écouter le livre audio d’un psychologue reconnu, et beaucoup le font.

J’imagine qu’il n’y a jamais eu autant de pervers narcissiques que maintenant, si l’on en croit la literature disponible.

Bien sur, je ne dis pas que ces articles et ces livres n’ont pas d’utilité. Ils sont utiles. Seulement, ils sont à utiliser avec moderation, avec recul.

Ce n’est pas parce que quelqu’un rempli toutes les cases au test de la personnalité narcissique, que c’est une pervers narcissique.

Je pense a une personne, par exemple, que je connais et qui rempli toutes les cases au test. Pourtant, je sais aussi que c’est quelqu’un avec un grand coeur, qui est rongé par ses inquiétudes ce qui le pousse à vouloir tout contrôler.

Et le danger de l’étiquetage, c’est qu’une fois que l’on a étiqueté quelqu’un, on ne s’attend plus a voir que cela, et on ne voit plus que ce qui correspond à cette etiquette.

Le cerveau est ainsi fait.

C’est le travail d’une partie de notre cerveau, appelée le Système d’Activation réticulaire, de faire le tri pour ne relever que les informations qu’ils considèrent importantes, autrement dit qui vont corroborer ce que nous croyons, attendons.

Nous ne voyons pas ce qui est, nous voyons ce que nous croyons.