Faire le bon ou le mauvais choix
Voici la pensée qui revient aujourd’hui:
Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix, il n’y a que des experiences.
J’avoue qu’à une époque, ça m’aurait rendue dingue de lire ça.
Et pourtant, maintenant, cela me parait de plus en plus évident.
Combien de fois suis-je restée coincée dans ce questionnement intérieur? Où je me demandais si c’était mon mental ou la sagesse qui s’exprimait dans tel ou tel choix.
Je ne voyais pas alors que cette interrogation est une question du mental, car pour lui, il y a un bon choix et donc de mauvais choix possibles.
Le mental, son travail c’est de protéger la personne que nous croyons être.
Nous maintenir dans un monde conforme à nos croyances et nos limitations. Il n’est pas intéressé par notre épanouissement ou notre évolution. Il préfère et de loin l’involution et la sécurité, plutôt que la prise de risque et l’evolution.
Et qu’est-ce que la prise de risque si ce n’est sortir hors de notre zone de confort?
Le mental préfère une zone de confort où il tourne en rond, confronté encore et encore aux mêmes problèmes, que de s’ouvrir à l’inconnu et essayer quelque chose de différent.
L’ego n’existe que dans la lutte, la contraction, la resistance. Pour lui, lâcher le control, c'est comme mourir.
« Mais le connu est le mental et l’inconnu est Dieu. » disait Osho.
Dans cette citation, on pourrait remplacer le mot Dieu par la Vie, l’aventure, l’évolution, l’amour, et le mental par le conditionnement, le status quo, la peur.
Le mental nous maintient par la peur et dans la peur.
Alors pour lui, oui, il y a un bon et un mauvais choix. Il y a la menace de se tromper et les conséquences qu’il nous fait imaginer dans l’avenir.
Mais la réalité, c’est qu’il n’y a pas un bon ou un mauvais choix.
Il n’y a que le choix qui nous inspire... ou pas, dans l’instant.
Et pour l'entendre, il faut prendre le temps de s'écouter.
Christel
Photo de Kellen Riggin
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