Et si on se laissait enfin vivre?
Je suis sorti de la perspective que j'avais l'éternité devant moi.(...) Je vais disparaitre (un jour) et ça m’engage à m’occuper de ce qui est important. Et ce qui est important à mon avis est de savoir avec qui vous faites le voyage.. C’est qui cette personne là, et comment elle fonctionne réellement.
~ Franck Lopvet
Ne pas attendre le drame et la souffrance pour se connaitre...
La claque est de réaliser que nous ne sommes pas immortels. Le temps qui nous est imparti est de quelques années, nous ne savons même pas combien.
Mais choisissons nous le moment où nous nous réveillons?
Souvent c’est le drame, la souffrance, la mort qui nous réveille, et nous fait prendre conscience que nous vivons dans un scénario, avec un rôle, que nous nous sommes créé, bien trop étroit pour nous.
Nous aspirons à la liberté… la liberté de nous-mêmes.
Pouvoir être nous-mêmes spontanément dans l’instant, sans devoir répondre à des règles strictes que nous nous imposons, inconsciemment. Pouvoir être changeants, incohérents, libres… parce que c’est notre vraie nature.
La fidélité à soi-même quand il s’agit de la fidélité à son personnage est épuisante. Etre fidèle à cette image que l’on veut renvoyer au monde, nous enferme. Notre vie dévient petite, étouffante.
Un adulte ça change pas d’avis, ça pleure pas. C’est stable, c’est solide, c’est cohérent, c’est congruent. Boom. Plus le couvercle est gros, plus t’es un adulte. ~ Franck Lopvet
Et si on se laissait enfin vivre ?
Christel
Photo de Kevin Erdvig
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