Devenir plus curieux des histoires que le mental nous raconte

Le mental aime généraliser, dramatiser, et chercher à résoudre des problèmes avant même qu’ils ne se présentent.
Il y a l’instant T, le moment, l’évènement, puis il y a tout ce que le mental nous dit sur l’évènement.
Le mental est rapide et intelligent, comme un ordinateur puissant. Si nous n’y faisons pas attention nous ne le sentons pas agir. Eh oui, cela fait tellement partie de nous, c’est tellement automatique que nous pouvons oublier que c’est ce qui se passe.
La souffrance vient de là, cette histoire que nous raconte le mental, cette façon dont il brode sur ce qu’il voit ou entend.
Le mental n’aime pas l’incertitude donc il préfère inventer quelque chose, une explication plutôt que de rester dans l’inconnu. Il fait constamment des suppositions, souvent fausses, mais il les préfère à l’incertitude.
Aussi la voie pour se libérer de cette souffrance est de devenir plus curieux des histoires que le mental nous raconte, que de la douleur que l’on ressent.
Non, pas pour analyser ces histoires, mais pour réaliser qu’elles ne sont que cela: des histoires. Nous pouvons alors nous éveiller à la réalité du moment présent.
Comme dit Katie Byron, la réalité est toujours plus douce que l’histoire que l’on se raconte à son sujet.
Christel
Photo de Rod Long
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