Une invitation à cultiver le bonheur sans attendre.
Quand ceux que nous aimons disparaissent, nous pensons à tout ce que nous voudrions avoir fait différemment, tout ce que nous leur dirions maintenant s’ils étaient toujours là. Des pensées qui peuvent nous hanter des années, si nous ne décidons pas de les laisser aller.
Je l’ai vécu est j’ai vu mes proches le vivre aussi, comme d’autres autour de moi.
La disparition de mes proches m’a apprise à ne pas perdre trop de temps en différends sans importance, ou en ajournement excessif pour dire les choses importantes.
« Et si c’était le dernier? » avait l'habitude de se demander Richard Carlson, en pensant au jour qui commençait.
Et si c’était le dernier pour moi-même ou un de ceux que j’aime, qu’est-ce que je ferais différemment? Comment je vivrais cette journée?
Ce n’est pas une pensée triste, ou morose, bien au contraire. Se poser cette question est un rappel à jouir de l’instant et de ceux que l’on aime, car demain ne nous est jamais acquis. C’est une invitation à cultiver le bonheur sans attendre.
Richard Carlson psychothérapeute et auteur de nombreux livres, est mort à 45 ans d'une embolie pulmonaire dans un avion entre San Francisco et New York.
Christel
Photo de Stephen Leonardi
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