Ultimement, il n’y a que nous qui puissions décider
Incroyable, le deux de Bâton s’invite à nouveau. Je le vois beaucoup en ce moment! Il a clairement un message à faire passer.
Dans l’As de Bâton nous avons une graine, une idée, une inspiration.
Dans le deux de Bâton, nous avons saisi cette idée, et commençons à la contempler. Il nous faut préparer la terre, semer la graine et l’arroser, pour que dans le trois elle puisse germer, et plus tard donner une plante.
C’est le moment de contempler cette inspiration, ce projet, et de noter toutes les idées qui nous viennent.
Pourquoi pas en faisant une liste, pas de choses-à-faire, mais des choses que l’on pourrait faire… puis en ordonnant ces idées en réfléchissant à un plan d’action possible.
Quelle serait la toute première étape simple? Puis la seconde?
Tout ceci va préparer aussi bien le terrain extérieur que le terrain intérieur.
En commençant à noter ces idées nous commençons à leur donner une existence dans la matière. Écrivez-le, faites le arriver.
Pour qu’une chose, quelqu’elle soit, devienne réalité, il faut lui donner du temps et de l’attention.
Aussi, si nous réalisons que justement nous évitons d’y consacrer du temps, c’est bien de le remarquer, et de nous demander pourquoi.
Pourquoi évitons nous d’y penser?
L’évitement est un mécanisme de défense, alors de quoi avons nous peur?
Sam Bennett, une coach en créativité, dit qu’il y a trois raisons qui nous font repousser le moment de créer quelque chose: l’amour, le respect et la sécurité.
Nous craignons qu’en faisant ce que nous sommes tentés de faire…
Un, nous ne serons pas accepté/aimé par notre communauté, notre famille.
Deux, nous ne serons pas respecté, notre valeur ne sera pas reconnue.
Ou trois, nous ne serons pas en sécurité, nous n’aurons pas la permission de nos paires.
C’est pourquoi la question que pose le deux de Bâton est:
Qu'êtes-vous prêt à laisser aller ?
Qu'êtes-vous prêt à lâcher ?
À un moment, il va nous falloir nous dépasser, pour faire de la place au nouveau qui veut s’exprimer dans notre vie.
Ultimement, il n’y a que nous qui puissions décider de laisser aller les pensées limitantes habituelles, les routines qui nous font tourner en rond, la peur de prendre un risque, d’être dépassé ou de ce que les autres vont penser. Autant de freins que nous sommes susceptibles de rencontrer avec le deux de Bâton.
Il est peut-être temps de laisser aller le passé...
Christel
Photo de Jean-Karim Dangou
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