Qu’en la beauté, je marche.

Qu’en la beauté, je marche.
Que toute la journée, je marche.
Qu’à travers le passage des saisons, je marche.
Que sur la sente saupoudrée de pollen, je marche.
Qu’avec des sauterelles à mes pieds, je marche.
Qu’avec la rosée à mes pieds, je marche.
Qu’avec la beauté, je marche
Qu’avec la beauté devant moi, je marche.
Qu’avec la beauté derrière moi, je marche.
Qu’avec la beauté au-dessus de moi, je marche.
Qu’avec la beauté tout autour de moi, je marche.
Dans la vieillesse, que je marche allant pleine de vie sur une sente de beauté.
Dans la vieillesse, que je marche allant sur une sente de beauté, vivante à nouveau.
Cela finit dans la beauté.
Cela finit dans la beauté.
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C’est une prière Navajo, qui résonne tout particulièrement maintenant.
Pour les Navajos, il existe une Voie de la beauté. Ils croient que la beauté a le pouvoir de restaurer l’harmonie.
Je le crois aussi.
J’ai fait de belles balades cet été, dont certaines au bord de la mer. J’en suis revenue nourrie, en paix, joyeuse.
Être au contact de la beauté de la nature nous remet au contact de notre nature profonde. Nous retrouvons alors notre propre rythme, loin du bruit du monde.
Bien sûr la beauté n’existe pas que dans la nature, mais c’est là qu’elle est le plus facilement accessible.
Choisir la Voie de la beauté, c’est pour moi, choisir de se relier à ses profondeurs, à son coeur sauvage. Beauté ici devient synonyme de grâce.
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