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Pourquoi je n'utilise plus le mot procrastination?



Aujourd'hui, j’ai repoussé le moment d'écrire, et je me suis observée faire. Il y a une logique à nos comportements même si elle n'est pas évidente pour les autres, et parfois, pour nous-mêmes.


Quelle était cette logique qui me faisait repousser le moment? J'ai observé tout d'abord une légère anxiété, et je me suis mise à écouter plus finement ce qui se disait en moi. j'ai alors pu entendre Et si je ne sais pas quoi écrire? Cette pensée, et l'émotion associée, me retenaient.


Dans la peur, il y a toujours une projection dans le futur, d'un événement qu'on ne désire pas. Et de fait, j'ai décidé de suivre l'exemple de Seth Godin en écrivant tous les jours sur ce blog, donc l'idée de m'asseoir devant mon ordinateur sans inspiration, ce n'est pas engageant, et plutôt stressant. Je m'imagine coincée entre deux feux, mon engagement et l'impossibilité d'écrire.


Voici pourquoi je n'utilise plus le mot procrastination, j'ai remarqué qu'étiqueter le comportement avait tendance à le fixer, l'accentuer. Au lieu de cela, je m'observe faire, et je sens qu’il y a un moment juste.


Parfois, comme aujourd'hui, j'observe une légère anxiété, qui me fait repousser l'action. Dans ces moments là, il y a généralement une pensée de doute, Et si...? Et si, je n'ai pas d’idée? Pour déjouer ce mécanisme, déjà je prends conscience de la pensée que j'entretiens et puis, je baisse la barre, en me disant que je n'ai pas à écrire un article long. Je peux me contenter de 200 mots. La pratique consiste à écrire et publier un article par jour.


Ainsi, j'accepte aussi que comme pour tout, il y a des cycles et des saisons. Par moment, l'inspiration est là bien avant de m'asseoir devant mon écran. L'idée me vient dans mes pages du matin, d'autres fois ce sont des synchronicités dans la journée qui me donnent envie d'écrire sur un sujet. Et d'autre fois encore, comme là, j'écris et je vois ce qui vient.


Pour en revenir à ce mot procrastination, ou l'action de remettre à plus tard, certaines personnes ne le connaissent pas, et ne se considèrent donc pas affectées. Peut-être qu'elles se critiquent de ne pas faire ce qu'elles ont prévu de faire, quand elles ont prévu de le faire, mais elles n'en ont pas fait une étiquette.


Se dire je suis une procrastinatrice, cela n'aide pas. Une fois que l'on a étiqueté le problème, nous cessons de l'observer, d'être curieuses. Au lieu de cela, nous pourrions nous poser la question: Est-ce vrai que je remets toujours à plus tard? Je suis sûre qu'il y a de nombreuses choses que vous ne remettez pas à plus tard. Commencez à observer cela.


La procrastination, c'est un bloc monolithique, sans nuances. Alors qu'en observant, on peut se rendre compte que l'on repousse certaines tâches quand on est fatiguée, ou prise par le temps. On peut ainsi prendre conscience que notre état d'esprit du moment influe énormément.


Enfin, il peut s’agir simplement de timing. Nous voulons faire l'action trop tôt. Selon Mooji, nous avons appris à agir prématurément, et nous ne faisons pas confiance à la Vie. Généralement, derrière l'idée de procrastination, il y a une voix dans notre tête, le juge ou censeur intérieur, qui dit il faut, tu dois. Nous avons appris a donner beaucoup trop de poids à cette voix, et elle ne nous rend pas heureuses.


Soit vous croyez à vos pensées, soit vous les investiguez. Il n’y a pas d’autre choix. ~Katie Byron

Nous avons tous ce que Don Miguel Ruiz appelle un livre de la loi. En nous sont inscrites toutes les règles, souvent apprises pendant l'enfance, et à chaque fois que nous en dérogeons, nous nous sentons coupables.


Que ressent-on en se disant que l'on procrastine? Comment sait-on que l'on procrastine? On se sent coupable. La culpabilité nous dit que nous avons enfreint une des règles de notre Livre de la loi.


Pour trouver la règle en question, prenez conscience du jugement. Demandez-vous Pourquoi je me sens coupable? Quelle est la pensée stressante? Et si vous n'obéissez pas à cette règle, qu'est-ce que ça dit de vous? Je suis fainéante, je suis bordélique, je ne suis pas intelligente, je ne suis pas cool...


Est-ce vrai? Êtes-vous absolument sûre que c'est vrai?

D’après Katie Byron, le stress est un signal que nous croyons quelque chose qui n'est pas vrai pour nous. À méditer...




Christel

Photo de Katja Nemec

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