Pour corriger quoi que se soit dans le monde extérieur
Je m’assois devant mon clavier, et je sens de la fatigue et de la tristesse, ce soir.
Cette semaine a été éprouvante.
Mon coeur se serre en pensant à mes proches, ceux qui ont perdu un être cher, et ceux qui, malades, font de leur mieux pour rester en vie.
La vie semble plus incertaine, et nous fragiles.
Partout on entend parler de la guerre qui menace.
L'incompréhension règne, et la peur gagne du terrain.
« Comment est-ce possible en 2022? N’avons-nous rien appris? », demandent certains.
Et comme une réponse d’un autre temps où le chaos régnait et la guerre faisait rage, j’entends les mots d’Etty Hillesum:
« Notre unique obligation morale, c'est de défricher en nous-même de vastes clairières de paix et de les étendre de proche en proche, jusqu'à ce que cette paix irradie vers les autres. Et plus il y aura de paix dans les êtres, plus il y en aura aussi dans ce monde en ébullition. »
Ces mots peuvent paraitre illusoires, mais ne nous y méprenons pas. Etty Hillesum les a écrit alors qu’elle et ses proches étaient envoyés dans les camps de concentrations.
Elle ne pointe pas de doigt accusateur vers un coupable pourtant facile à désigner.
Non, elle nous invite à voir ce qui en chacun de nous crée le terreau pour qu’une telle chose puisse encore arriver.
« Je ne crois pas que nous puissions corriger quoi que se soit dans le monde extérieur que nous n'ayons d'abord corrigé en nous. »~Etty Hillesum
Christel
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