Plus nous agitons notre esprit, moins il y a de clarté.
Pour m'inspirer j'ai tiré une carte, le 5 de Pentacles. On y voit une jeune femme assise par terre, à côté d'une lourde porte en bois fermée. Juste à côté se trouve la clé, mais le personnage ne peut pas la voir, parce qu'elle est recroquevillée sur elle meme perdue dans ses pensées.
Il lui suffirait de lever la tete et de la tourner vers la porte pour trouver la solution à son problème. Mais tant qu'elle est hypnotisée par cette histoire qu'elle se raconte, elle va rester coincée dans cette cellule.
Sur cette image bien-sûr cela parait évident, mais quand il s'agit d'une situation dans laquelle nous nous sentons coincés, ce n'est plus évident du tout.
Clairement, nous savons qu'elle ne va pas trouver la solution comme ça. L'histoire qu'elle est en train de se raconter ne l'aide pas.
Ainsi, dans une situation similaire la première question que nous pourrions nous poser est
est-ce que l'histoire que je me raconte là est aidante?
Nous sommes constamment en train de nous raconter des histoires sur notre vie, la voix off dans notre tête commente absolument tout, et la plupart du temps nous n'en avons pas conscience.
Et la manière dont nous nous sentons dépend de l'histoire présente dans notre tête à ce moment là.
Quand notre esprit est focalisé sur le problème, l'histoire que nous nous racontons est source d'anxiété, et cela génère une des réactions habituelles au stress: fight, flight, freeze (combat, fuite, immobilité) Ce n'est pas là que nous allons trouver la solution.
Plus nous agitons notre esprit, plus l'anxiété augmente et moins il y a de clarté.
Et ce dont nous avons besoin avant tout est de clarté d'esprit.
La première chose à faire est donc de laisser notre esprit se calmer, en laissant complètement de côté le sujet qui nous préoccupe.
Nous n'allons pas trouver la solution avec notre esprit rationnel, nous avons besoin d'écouter notre intuition, notre sagesse, et pour pouvoir l'entendre la premiere chose à faire est laisser l'esprit se calmer.
Christel
Photo de Natanja Grün
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