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Peut-on laisser l'amour entrer?

Êtes-vous jamais restée dans une relation par peur de faire souffrir quelqu'un ?

Êtes-vous jamais restée dans une relation pour ne pas éprouver le sentiment de séparation?

Etes-vous jamais restée dans une relation par peur de vous retrouver seule ?

Cet après-midi, j'écoutais l'histoire d'un femme qui a été montrée du doigt au sein de sa communauté parce qu'elle a mis fin à sa relation. Elle aime un autre homme. Il lui a fallu du temps pour le réaliser à cause d'une règle qu'elle s'était imposée, je ne suis pas le genre de femme qui... qui divorce, qui quitte son mari. Et quand elle en a pris conscience et qu'elle a passé le pas, les gens autour ont réagi. Elle dérangeait le status quo.

Nombreux sont ceux qui vivent dans un monde régit par leurs pensées, respectant inconsciemment des règles qui ne laissent pas de place à l'inattendu, la surprise. Tout est sous contrôle. Il faut maintenir le status quo à tout pris, que rien ne change.

Est-ce possible? Est-ce désirable? Et surtout, où est-ce que l'amour peut entrer?

Combien d'entre nous ignorent les murmures de leur cœur parce qu'ils se sont inventé des règles qu'ils s'obligent à respecter ? Je sais que je l'ai fait.

Nous avons le droit au bonheur, nous avons le droit d'être heureuses, d'aimer et d'être aimées, et nos partenaires, également. Quand nous nous mentons à nous mêmes, nous leur mentons aussi.

Nous le faisons souvent sans malice, nous pensons les protéger. Parfois nous avons intégré dans l'enfance qu'il fallait faire passer le bonheur de l'autre avant le sien. Nous avons appris à faire passer les besoins des autres avant les nôtres, quitte à nous rendre malheureuses. Nous croyons qu'honorer nos propres besoins est égoïste.

L'amour de soi ne peut être atteint qu'en vivant une vie authentique. Il n'est pas possible de s'aimer et de s'accepter vraiment quand on n'est pas fidèle à soi-même.~Anthon St Marteen

Nous avons le droit de changer, d'évoluer, de grandir. Nous avons le droit de sentir que certaines situations sont devenues insatisfaisantes pour nous, et d'y mettre un terme.

Nous avons le droit de nous aimer.