Et si le ciel était réellement la limite?
Avant d’écrire ce texte, j’ai méditer en écoutant un morceau de musique, le temps de laisser mon esprit se poser.
En fermant les yeux pour écouter la musique, ce qui m’a surprise tout d’abord c’est le bruit de la chaudière qui me semblait bien plus fort, comme si la porte de la cave était restée ouverte, mais non.
C’est étonnant comme en fermant les yeux les sons paraissent plus forts.
Cela me rappelle mon prof de musique quand j’étais à l’école. Il était non-voyant et nous étions toujours étonnés par ce qu’il pouvait entendre, et sa capacité à nous reconnaitre tous à la voix, même chuchotée.
Il nous avait expliqué que lorsque l’on perd l’usage d’un sens les autres ont tendance à se developper, pour compenser. Il avait développé son ouïe, ainsi que son sens du touché et du gout.
Tant que nous n’en avons pas vraiment besoin, nous ne faisons pas l’effort.
Alors qu’un parfumeur par exemple va développer son odorat, comme un cuisinier le goût, ou un musicien son ouïe.
Je pense souvent à la citation « The sky is the limit », Le ciel est la limite, elle n’est peut être pas si métaphorique que cela…
Elle nous laisse deviner tous les potentiels qui ne demandent qu’à s’épanouir, se developper, grandir en nous, si nous leurs offrons l’espace pour le faire, le temps et l’attention.
Christel
Photo de Daniel Tonks
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