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Ces histoires qui nous retiennent


Ces histoires qui nous retiennent

Après deux mois d'absence, cet après midi j'ai programmé de nouveaux posts pour les réseaux sociaux. Je l'ai fait avec une énergie renouvelée. En me donnant la permission de ne plus y aller et même éventuellement de supprimer mes pages, je me suis donné l'espace nécessaire, ce que j'appelle m'ouvrir une porte.


J'ai commencé à utiliser cette expression, il y a longtemps, quand j'ai réalisé que bien qu'il me soit arrivé d'avoir des pensées suicidaires, je n'étais jamais vraiment passé à l'acte parce que j'arrivais toujours à m'ouvrir une porte intérieure, me donner cet espace dont j'avais besoin, ce moment de respiration.


Cette expression, m'ouvrir une porte, est ma manière de dire que j'ai réalisé qu'il y avait d'autres choix possibles. Et se donner le choix, c'est reprendre son pouvoir. Je n'agis plus alors en fonction de mon juge intérieur qui me dit tu dois faire ça.. Je prends du recul par rapport aux histoires que je me raconte. Est-ce vrai que je doive faire ça?


Suis-je absolument sûre que c'es vrai?

Tant que nous n'interrogeons pas ces histoires, nous agissons comme des marionnettes. Les vieux programmes en nous décident de ce qui est possible ou pas, de ce qui est correct ou pas. Le conditionnement nous dit tu dois, et nous agissons de peur des conséquences. Nous n'agissons pas par désir ou par inspiration, mais par peur d'un futur que nous avons imaginé.


Par exemple, dans ce cas de figure, je pouvais imaginer des conséquences néfastes pour mon travail, si je n'étais plus sur les réseaux sociaux. Pour une amie, c'était la crainte de quitter son travail où elle subissait du harcèlement, parce qu'elle se disait qu'elle ne retrouverait pas d'autre emploi.


Dans le Tarot, la carte du Diable nous parle de ces histoires que nous nous racontons et qui nous retiennent attachées. Nous sommes retenues, prisonnières de la peur. Nous nous racontons l'histoire d'un Et si... apeurant. Ainsi, chaque fois que nous sommes terrifiées à l'idée de faire ou de ne pas faire quelque chose, c'est que le conditionnement nous retient prisonnières.


Nous nous sentons alors agitées intérieurement parce que deux idées s'affrontent. Une part de nous veut s'émanciper, et notre juge intérieur dit Non, tu dois ! Mon amie pensait à quitter son emploi, mais son conditionnement disait Non, tu dois rester, il y a le credit à payer. Tu ne retrouveras pas de travail.


L'ordre imposé du dehors provoque presque toujours un désordre intérieur.~ Krishnamurti

Prendre conscience de ces vieux programmes, ces croyances inconscientes, c'est le travail de l'ombre. Dit comme cela ce n'est pas très affriolant, et pourtant c'est passionnant et libérateur!


Nous sommes toujours en train de nous raconter des histoires. Notre vie, notre monde, ne sont constitués que d’histoires. Nous sommes bâtis autour d'elles. Ce qu’on appelle l’ego, notre personnalité, n’est constitué que d’histoires.

L’important est d’être conscient des histoires que l’on se raconte et de choisir celles qui nous rendent heureux.






Christel

Photo de Debby Hudson

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