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La Danse de la toxicité


Un sujet à la mode en ce moment : “les personnes toxiques”. Après avoir lu de nombreux articles qui diabolisaient “l’autre”, car oui, la personne toxique c’est toujours “l’autre”, j’ai envie d’amener une perspective différente sur ces fameuses “personnes toxiques”. Je crois qu’il serait plus judicieux de parler de relations toxiques - parce qu’il faut être au moins deux pour cette danse de la toxicité. Ces personnes que l’on étiquette “toxiques”, sont-elles toxiques quand elles sont seules chez elles?

Au delà de ça, le plus gros problème qui vient d’étiqueter la personne plutôt que la relation, c’est que cela nous aveugle au rôle que nous y jouons. Nous nous voyons victimes sans voir à quel moment nous avons laissé faire, où nous n’avons pas su dire Non.

Et pourquoi c’est important? Parce que cette compréhension nous redonne notre pouvoir et de l’espoir pour la suite : “Je peux dire Non à ce qui ne me va pas, à tout moment. Je peux éviter d’autres relations toxiques“

C’est une "danse" de la toxicité parce qu’on est deux et, parce que des motifs inconscients nous habitent - comme le besoin d’être aimé, reconnu, soutenu, se sentir en sécurité ...

Eh oui, pourquoi restons-nous dans ces relations toxiques?

A un moment on a cru que “l’autre”(amour, travail... ) pouvait nous donner “ça”. Et si on dit Non, on ne l’aura pas... C’est ce que l’on croit de façon consciente ou inconsciente. C’est comme un hameçonnage, on est “accroché”. Et c’est un cercle vicieux, car plus on oublie son pouvoir de dire Non, plus on reste dans cette relation toxique, et plus on a l’impression d’y perdre son énergie et sa capacité à dire Non.

Alors que j’écris, j’entends des éclats de voix dehors. On dirait une bagarre... Je réalise que ce sont les ouvriers sur les échafaudages d’à côté. J’entends des insultes, un des gars se rebiffe, apparemment : “Quoi? Toi, tu as le droit de m’insulter et pas moi?! “.

On peut dire Non.

Et si on a le sentiment de ne pas pouvoir, pourquoi ?

Une de mes amies s’est retrouvée dans une situation de harcèlement au travail, qui a duré plusieurs années. Elle pensait ne pas pouvoir dire Non, parce qu’elle avait besoin de ce travail, parce qu’il y avait le crédit à payer, parce qu’elle était là depuis trop longtemps, parce quelle ne retrouverait pas de travail à son âge... Pour toutes ces raisons qui paraissaient si légitimes, elle a enduré. Et puis, après une longue descente aux enfers: arrêts maladie, burnout, depression, elle se trouve maintenant au chômage, donc là où elle avait peur d’aller en disant Non. Elle y est arrivée épuisée, découragée, amère et sans perspective pour l’avenir.

Il y a un autre chemin, celui d’apprendre à dire Non - Reprendre son pouvoir de choix, de décision - Écouter cette sagesse intérieure qui nous pousse à être juste avec nous-mêmes et nous donner ce que nous méritons vraiment.

Pour cela nous avons besoin d’être clairs avec nous-mêmes, faire le bilan et voir ce que l’on est prêt à lâcher, parce que dire Non, c’est aussi accepter de lâcher quelque chose.

Christel

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